Bibliothécaire à l'Institut français de Madrid depuis 1934, Louis Parrot est en vacances en France en juillet 1936. Il ne retournera pas dans la péninsule ibérique mais oeuvrera pour la République espagnole du fait de ses nombreuses relations contractées avec les intellectuels espagnols.

Il devient alors journaliste et écrit nombre de périodiques communistes, parti duquel il s'est rapproché.

Il participe au n° spécial de l'hebdomadaire Vu du 29 août 1936, par deux articles de commentaire.

C'est un collaborateur régulier du quotidien Ce soir, pour lequel il couvre notamment l'arrivée des réfugiés espagnols début octobre 1937 à Cerbère.

Il couvre également la Retirada, début 1939. A ce moment-là, entre le 27 et le 31 janvier, il se partage entre Le Perthus et Perpignan.

Références : 

* Anne Mathieu, Nous n’oublierons pas les poings levés. Reporters, éditorialistes et commentateurs antifascistes pendant la guerre d’Espagne, Paris, éditions Syllepse, janvier 2021, 696 p.

* Id., « En 1939, plongée dans les camps de réfugiés espagnols en France », Le Monde diplomatique, août 2019, pp. 20-21.

* Anne Mathieu, « Envoyés spéciaux de la guerre d’Espagne », Le Monde diplomatique, août 2016, pp. 22-23.

* Les renseignements civils, professionnels et politiques sur Louis Parrot proviennent de : http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article144118, notice PARROT Louis, Augustin [Pseudonyme dans la Résistance : Margeride. Pseudonyme journalistique : Augustin Fontaine] par Erwan Caulet, version mise en ligne le 13 janvier 2013, dernière modification le 19 septembre 2017.